Si les familles Le Gall et GALLENNE ont leur Origine en Bretagne elles différent cependant par quelle partie de la province est concernée: Les "Le Gall" sont fortement représentés dans le Finistère et les Côtes d'Armor: donc effectivement plutôt le long des cotes de la Manches, c'est pourquoi dans ce chapitre nous nous focaliserons sur cette région. Par contre le patrimoine est si riche qu'il n'est pas question d'être exhaustif; on ne peut que vous recommander d'y aller...
Gallenne, se retrouve sur la côte sud avec leurs racines profondément enrochées dans le granite de Belle Ile.
Les Côtes Nord
Introduction
Ce sont les Celtes qui au 6ème siècle avant Jésus-Christ donnent le nom d'Armor (pays de la mer) à la région côtière de la péninsule armoricaine.
Elle recouvre l'actuelle région Bretagne, le nord-ouest de la région Pays de la Loire et la totalité du littoral normand.
Elle était peuplée de tribus celtes regroupées au sein d'une Confédération armoricaine. Strabon, géographe grec, et Posidonios décrivent les Armoricains (Armoricani) comme trouvant leur origine dans le groupe des Gaulois belges (Belgae) dont Jules César disait d'eux : « Horum omnium fortissimi sunt Belgae » ( « De tous, les Belges sont les plus valeureux »).
Patrimoine
La Bretagne de la mer, c'est la Bretagne des peintres, là où la lumière est la plus belle. Des caps vertigineux, des grandes plages de sable fin, des criques aux roches roses, gris ou mauves, de nombreux et pittoresques ports abrités ont donné aux côtes bretonnes des noms enchanteurs : la Côte d'Emeraude, la Côte Sauvage, la Côte de Granit Rose, la Côte des Légendes, ... (à gauche port de Roscoff)
Les îles, on les appelle les perles de la Bretagne. Elles forment un ensemble unique en Europe.
La Bretagne intérieure, c'est la Bretagne du coeur, la Bretagne mystique, où les chemins vous mènent vers les forêts de légende, les fontaines bienfaisantes, les châteaux romantiques et les petits villages de caractère.
La principale richesse touristique vient de sa façade maritime sur la Manche et de la variété des côtes. Elle offre ainsi de
nombreuses plages de sable fin encaissées entre des collines ou des falaises (celles de Plouha sont les plus hautes de Bretagne). La Côte de granit rose, comme son nom l'indique, présente des rochers d'une couleur et d'une taille exceptionnelles (les amas chaotiques de Ploumanac'h voir à gauche).
Juste en face, les Sept Îles servent de refuge à la plus grande réserve ornithologique de France (photo ci contre). La côte de grès rose présente également des sites remarquables comme le cap Fréhel ou le Fort-la-Latte. Quasiment au point le plus septentrional, l'archipel de Bréhat, face à Paimpol, abrite une réserve de plantes tropicales en plein air. La baie de Saint-Brieuc est la deuxième plus grande en France après celle du mont Saint-Michel. Les attraits historiques et architecturaux sont nombreux, avec ses villes médiévales (Dinan, Moncontour), ses chapelles anciennes, ses châteaux
(Rosanbo, La Roche-Jagu, Tonquédec, etc.), quelques abbayes (Abbaye Notre-Dame de Beauport, Abbaye Notre-Dame de Bon-Repos), ainsi que deux belles cathédrales (Tréguier et Saint-Brieuc).
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la pointe du Paon à Bréhat et le cap Fréhel
Saint Brieuc et saint Malo
La catastrophe de l'Amoco Cadiz
Le 16 mars 1978, l'Amoco Cadiz, un pétrolier (supertanker) construit en 1974 immatriculé au Libéria (tonnage : 234 000 tonneaux), de 330 m de long, affrété par la compagnie américaine Amoco Transport, filiale de la Standard Oil, s'échouait au large des côtes bretonnes, en face du village de Portsall. Cette marée noire est considérée, aujourd'hui encore, comme l'une des pires catastrophes écologiques de l'histoire. Le 21 mars 1978, la pollution a atteint le site de Roscoff. Des nappes importantes sont plaquées contre la côte par les courants de flot et le vent. Elles envahissent la partie est du port.
L'ile vue de satellite et le port du Palais avec la citadelle Vauban
Son nom est très ancien puisqu'il existe dès l'Antiquité sous la forme gauloise Vindilis (qui veut dire «belle île »), puis en vieux breton Gwedel (même sens).
À ce nom de Belle-Île, on ajoute souvent « la bien nommée », formule due à la poétesse belliloise Éva Jouan, dans son recueil De la grêve paru en 1886 .
Son approche est réputée facile, car pour les marins bretons, comme l'écrit Châteaubriand : « Celui qui voit Belle-Isle, voit son île ; [...] celui qui voit Ouessant, voit son sang. ».
Belle Ile en Mer compte quatre communes
Bangor, bourg situé à l'intérieur des terres, avec un aéroport accessible depuis Nantes (la ligne a été fermée).
Locmaria, bourg situé à la pointe est de l'île.
Le Palais, port principal. Accessible en ferry depuis Quiberon.
Sauzon, second port. Accessible par les liaisons maritimes en saison depuis Lorient.
La population s'élève à 4735 hab. en 1999.
Le bateau Bélem au voisinage de Belle Ile
Description
Belle-Île est la plus grande des îles bretonnes. Elle se présente sous la forme d'un plateau de 17 km de long sur 9 km de large, soit 85 km² avec une altitude moyenne de 40 mètres entaillé par de nombreux petits vallons. La côte de l'île, constituée d'une roche friable mêlée de quartz, subit une érosion intense de la mer surtout sur la façade Sud Ouest tournée vers le large (Côte Sauvage). Il en résulte une côte très découpée, constituée en majorité de falaises. Témoin de cette érosion rapide, l'îlot de Lonègues, qui au Moyen Âge prolongeait la pointe des Poulains, a aujourd'hui pratiquement disparu sous les eaux.
Le climat est très océanique et bénéficie d'un ensoleillement particulièrement important. Les gelées sont rares, il pleut plus rarement que sur le continent et les hivers sont doux (moyenne des minima 9°) ce qui permet aux plantes méditerranéennes, comme le palmier, la vigne, les figuiers, de prospérer dans les vallons abrités.
Les rochers de port Coton et Sauzon
Quelques mots de son Histoire
Des découvertes de monnaies et de tuiles attestent que Belle-Île fut occupée durant l'époque gallo-romaine.
Au IXe siècle, Belle-Île appartient au comte de Cornouaille (en Bretagne). Celui-ci, pour relever l'île dévastée par les invasions des Vikings, la confie aux Bénédictins de Redon, dont les moines étaient sans doute issus de celle de Bangor en Irlande: ils établissent leur prieuré au milieu de l'île, à l'opposé du port de Palais sur la côte sauvage, au lieu qui est devenu la paroisse de Bangor.
Belle-Île est encore pillée, cette fois par les Espagnols en 1567, puis en 1573 par Gabriel de Montgomery, chef militaire protestant.
Louis XIV dépêche Vauban à Belle-Île en 1682 pour vérifier l'état des fortifications. Il déplace, alors le village et l'église du Haut-Boulogne qui se trouvent à proximité afin de créer un glacis et renforce la citadelle existante.
À partir de 1765, 78 familles d'Acadiens, rescapés du grand dérangement s'installent à Belle-Île. C'est l'occasion d'une grande entreprise de révision foncière appelée afféagement et de la levée d'un cadastre, un des seuls qui soient bien antérieur au premier cadastre napoléonien.
Le tourisme
Belle-Île est aujourd'hui une destination de vacances très courue. De nombreux continentaux y ont acquis des résidences secondaires. Ses ports attirent à la belle saison les plaisanciers qui font passer la population de l'île de 4 800 personnes l'hiver à 40 000 en été.
Visite en famille, à Belle Ile en 1976; photo sur la lande, devant l'anse de Goulphar: au loin l'hôtel Castel Clara.
Personnalités
Sarah Bernhardt a vécu dans son fort qu'elle avait acquis à la Pointe aux Poulains, mais on compte aussi Flaubert, Claude Monet, Arletti, Prévert et plus proches de nous, François Miterrand et Jean Pierre Chevènement.
Sarah Bernard et son fortin de la pointe des Poulins
Crédit
http://www.ifremer.fr/envlit/actualite/20030303.htm