Ma grand-Mère Adelaïda Eusebia Guerrero Lopez

1880-1971

Contenu

Origine du nom

Ma grand-Mère et sa famille

Hypothèse

Les Guerrero célèbres

Origine du nom

C'est un nom typiquement espagnol; Guerrero signifie "guerrier" en Castillan, il pouvait être attribué soit à un soldat ou soit à une personne belliqueuse.

Mais Guerrero est un nom avec quelque couleur puisqu'il est porté par un État du sud du Mexique dont la capitale est Chilpancingo (Ciudad Bravo). Il a été retenu en hommage à "Vicente Guerrero", un politicien mexicain qui combattit activement pour l'indépendance du Mexique. (Voir plus bas: Guerrero célèbres)

Ma grand-Mère et sa famille

C'était une personne fluette, discrète. Je l'ai peu connue car nous n'habitions pas la même ville et que 80 km nous séparaient. Son visage, son comportement trahissait son origine sud méditérranéenne; ses traits burinés par le soleil se différenciaient peu de ces vieilles femmes d'Afrique du Nord: mais elle possédait cette fierté et cette tenue altière qui caractérise les Andalouses; oui elle était Andalouse, née dans la région d'Almeria, précisément à Oria le 16 décembre 1880, et sa voix était rauque comme l'est souvent celle de ces espagnol du sud. Si elle avait ressemblée, jeune, à sa fille ainée Marie, elle devait avoir été très belle. Peu de chose a pu être retrouvé sur ses origines. Les documents d'état civil de la province l'Alméria semblent avoir disparus ou ne sont pas accessibles. Vraisemblablement les documents religieux ont été détruits durant la guerre civile (Almeria a été très endommagé par le bombardement de la flotte Allemande en 1939). Ce qui m'est parvenu provient de l'enregistrement de son mariage en 1902 à Mazarron. Par bonheur le dossier que mes grands-Parents ont dû fournir pour pouvoir se marier existe toujours à Mazarron; il contient, entre autres, l'extrait de baptême d'Adelaida Eusebia Guerrero- Lopez. Ces documents enregistrent un témoin nommé, "Francisco Guerrero Perez". Cet individu est effectivement enregistré dans le recensement de Mazarron de 1890. Il a 25 ans, ce qui sous-entend une naissance vers 1865 : cet homme serait son oncle; le frère de son père, ce qui laisse à penser que son père est mort à cette date. Sa mère serait aussi, décédée très tôt peut-être après un accouchement. Elle n'a pas été élevée par ses parents mais par une tante, Isabelle, probablement soeur de sa mère donc Isabelle Lopez-Lopez. Elle disait avoir eu une jeunesse heureuse, l'avoir passée dans un château, ma mère racontait que sa mère était de plus noble lignée que son Père... Lorsqu'elle se maria la vie devint plus dure, non à cause de mon grand-père mais simplement à cause des conditions de la vie. On peut comprendre que la vie d'un mineur n'est pas toujours facile. Mariés, ne restèrent pas à Mazarron, mais émigrèrent en Algérie: ils furent obligés de revenir peut-être pour des raisons climatiques. C'est vraisemblablement là que ma grand-mère contracta la cataracte; celle maladie de la vue ne fit que s'agraver. Dans les années 60 elle était pratiquement aveugle, et c'est peut-être la raison que j'étais convaincu qu'elle ne savait ni lire ni écrire. Cette maladie pouvait être un handicap suffisant pour expliquer qu'elle solicitait toujours l'aide d'un tiers pour lire le courrier qu'elle recevait!

En 1916 elle quitte Mazarron avec ses deux filles ainées Maria Conception (Marie) agée de 10 ans et Maria Ramona (Raymonde) de 6 ans; objectif; rejoindre son mari qui depuis un an travaille en France à Moutier en Tarentaise. Au delà du fait que le voyage a dû être long, la méconnaissance de la langue française devait être effrayante. D'ailleurs au lieu de Moutiers, elles se retrouvent à Ugine. Heureusement il y a suffisamment d'émigrés Espagnols pour pouvoir établir un contact, pouvoir communiquer et être orientées vers la bonne destination.

 

Son Père: Manuel Guerrero-Perez

Nous savons seulement qu'il naquit à Alcudia de Monteagud (Province d'Almeria) de Santiago Guerrero Saer et de Maria Dolores Peres Diaz

Sa mère Maria Ramona Lopez-Lopez

Originaire de Cantoria, elle est la fille de Lorenzo Lopez-Lopez du village d'Arboléas (Almeria) et Anna Maria Lopez-Lopez de Cantoria.

C'est ainsi que l'on voit apparaitre beaucoup de noms de villages différents. Tous sont situés dans la province d'Almeria. Ce sont tous de petits villages de montagne dont la première mission semble être agricole. On peut imaginer que les ancêtres de ma Grand-Mère étaient soient des bergers ou des employés agricoles ou de maison, se louant en fonction des récoltes et des saisons. Le fait qu'à chaque événement on les trouve dans des lieux différents implique qu'il ne sont pas attachés à un lopin de terre, ne sont donc pas propriétaires. Cette inconstance dans les villages ne permet pas de les "tracer" facilement et, probablement il faudrait un miracle pour pouvoir reconstituer leur généalogie. Ce que rapportait ma mère est à prendre avec précaution. Ces informations peuvent être déformées par une vision idéalisée; en effet l'intégration en France n'a pas dû être aisée. 50 ans après son arrivée ma Grand-Mère ne parlait qu'un français approximatif; il m'était difficile de la comprendre. Quel avait été son enfance et sa jeunesse? Elle ne savait ni lire ni écrire; chose fréquente à l'époque; ma mère rapportait qu'elle n'aurait pas été élevée pas son père ou sa mère. Etaient ils décédés prématurément? Ils ne semblent pas être présents à son mariage. Pourquoi se trouve t-elle à Mazarron en 1902, si loin de son lieu de naissance? En tout cas, ni la lecture des actes de décès de Mazarron, ni les recensements ne révèlent une trace de ses parents. De même pas de traces de frères ou soeurs.

 

Hypothèses

Certains des papiers de ma grand mère la disent originaire de Cuevas (en particulier ses papiers d'immigration). Or Cuevas (voir informations fournies dans la page sur "Oria") appartient aux Marquis de Velez. On retrouve des témoignages de ce Marquisat dans tous les lieux fréquentés par les parents et grands parents de ma Grand-Mère. Il en est de même pour Mazarron. On peut imaginer que ses parents étaient au service de cette famille, et la suivaient lors de ses déplacements. Lorsque sa mère meurt, la famille du Marquis la prend à sa charge, assure son éducation et ses besoins, la confie à sa tante qui est aussi à leur service: on comprend ainsi que sa jeunesse ait été heureuse, et que à sa majorité elle ait dû quitter le château pour épouser un mineur: Cuevas est aussi un centre minier.... Mais comment accéder aux archives de Cuevas, si elles existent encore. Jusqu'à preuve du contraire je considérerai cette hypothèse comme la plus probable.

 

Les Guerrero célèbres

Vicente Guerrero

Vicente Ramón Guerrero Saldaña, né le 10 août 1782 à Guerrero et mort le 14 février 1831 à Oaxaca, est un homme politique mexicain, l'un des premiers présidents du Mexique.

Biographie

Il est né dans une famille pauvre dans la petite ville de Tixla, à 100 km de la ville d'Acapulco en Sierra Madre Occidentale.

Il rejoignit les premières révoltes contre l'Espagne en 1810, d'abord se battant aux côtés de José María Morelos et ensuite en prenant le commandement de ses troupes après la mort de ce dernier. Lorsque le Mexique obtint l'indépendance, il collabora d'abord avec Agustín de Iturbide (il accepta même sa Grande croix de l'ordre de la Guadeloupe et le rang de général dans son armée impériale). Cependant, peu après qu'Iturbide se fut proclamé lui-même empereur, Guerrero déclara être en faveur d'une république avec le Plan de Casa Mata. Quand le conservateur Manuel Gómez Pedraza gagna les élections et sembla en mesure de succéder à Guadalupe Victoria comme président du Mexique, Guerrero avec l'aide du général Antonio López de Santa Anna, organisa un coup d'État et prit la présidence le 1er avril 1829. (La nature violente de ce coup déplut à des libéraux d'Amérique latine qui autrement sympathisaient avec les buts de Guerrero, et ses actions furent condamnées par Simón Bolívar.)

Parcours politique

Guerrero qui avait un quart de sang noir décréta le 15 septembre 1829 une abolition immédiate de l'esclavage et l'émancipation de tous les esclaves, l'article 3 de ce décret prévoyait une indemnisation des anciens propriétaires d'esclaves dans la mesure des moyens du gouvernement. Guerrero fut déchu par un contre coup d'État le 4 décembre 1829. Il espérait revenir au pouvoir mais le ministre de la Guerre le général Antonio Facio offrit la somme de 50 000 pesos (équivalent exact de 250 000 francs or) au génois Francisco Picaluga capitaine du navire "Colombo" pour que celui-ci se valant de l'amitié que lui portait Guerrero le capture à son bord.

Une fois prisonnier Guerreo fut livré à un officier nommé Miguel González dans le port d' Huatulco. Conduit à Oaxaca où il fut rapidement jugé par un conseil de Guerre qui le condamna à mort pour rebéllion le 15 janvier 1831 et le fit passer par les armes à Cuilapa le 14 février 1831. Francisco Picaluga fut condamné à mort par contumace par le Conseil Supérieur Royal de l'Amirauté, résidant à Gènes. L'état mexicain de Guerrero lui est dédié et sa ville de naissance a été rebaptisée Tixla de Guerrero. Franc maçon, il était Grand Maître dans l'ordre d'York (Yorkinos).

Ses restes reposent dans le mausolée situé à la base d' El Ángel de la Independencia à Mexico, en compagnie de ceux de: Juan Aldama, Ignacio Allende, Nicolás Bravo, Miguel Hidalgo y Costilla, José Mariano Jiménez, Mariano Matamoros,Francisco Javier Mina, José María Morelos y Pavón, Andrés Quintana Roo, Leona Vicario et Guadalupe Victoria

Retour haut de page