Fête le 16 octobre
Issu du celtique Gal qui signifie "bravoure", ce saint originaire d'Irlande, est surtout connu pour avoir fondé au septième siècle, l'Abbaye de Saint-Gall... en Suisse. Compagnon de voyage de Saint Colomban, qu'il accompagna en France avec d'autres religieux pour y prêcher la foi. Ensuite il passa en Suisse, et bâtit dans le voisinage de Bregentz, non loin du lac de Constance, quelques cellules qui furent les humbles commencements de la célèbre abbaye de Saint-Gall. Plein de zèle pour la gloire de Dieu, il travailla à convertir les idolâtres, qui étaient encore très nombreux dans cette contrée, et sa mission produisit des fruits si abondants, qu'il peut être regardé comme l'apôtre du territoire de Constance. L'image de gauche représente le Manuscrit de st Gall ( Hartker offrant son manuscrit à saint Gall vers 390-391), celle de droite la statue de St Gall à Querrien
Celui-ci a toutefois laissé quelques traces de son passage en Bretagne en y fonda entre autre en 610 une chapelle à Querrien dans les côtes d'Armor. Cette chapelle disparut, mais fut reconstruite en 1652 (voir photo ci contre) après l'apparition en ces lieu de la Vierge Marie à Jeanne Courtel, jeune bergère de onze ans et demi, sourde et muette, qui gardait ses moutons au pré des Fontenelles. Depuis ces temps immémoriaux, celle-ci est devenue un haut -lieu de pèlerinage où l'on invoque Notre-Dame-de-Tout-Remède à l'image de Rumengol dans le Finistère et qui va en direction des malades, des drogués ou encore des alcooliques... Ce prénom encore couramment attribué de nos jours, a donné naissance à un certain de dérivés tels que Gallig, le féminin Gallez ou encore Lezig...
L'Église honore aussi, le 1er juillet, saint Gal, premier évêque de Clermont, en Auvergne, au sixième siècle. Un autre saint Gal, appelé le Second, évêque de Clermont au septième siècle, est honoré dans cette ville le 1er novembre
l'Hermione bateau de la Fayette 