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Albertville-Conflans

Moutiers en Tarentaise

 

Albertville-Conflans (cité Médiévale)

Les habitants de Conflans sont les Conflarens

(Conflaren, Conflarens, Conflarène, Conflarènes aux deux genres et nombres)

.

blason de Conflans

 

La cité médiévale de Conflans, perchée sur son escarpement rocheux à 412 mètres d'altitude constitue un belvédère fabuleux dominant la confluence de l'Arly et de l'Isère. . Aujourd'hui, c'est le coeur de la Cité où les Conflarains, Albertvillois et autres visiteurs aiment se retrouver. Et personnellement j'aime y séjourner hors la haute saison touristique. Au printemps, à l'automne la cité vous appartient, même si les maisons fleuries, anciennes échoppes ou ateliers, sont devenues boutiques d'art ou d'artisanat, galeries, cafés ou restaurants.

Un peu d'histoire


Conflans, située près d'Albertville, connaît son essor à l'époque gallo-romaine : c'est alors un haut lieu du commerce.
Construire cette cité, au sommet d'un éperon rocheux de 412 mètres dominant de 60 mètres la plaine, était une protection face aux risques de débordement des deux rivières, l'Isère et l'Arly, et un refuge pour les habitants des vallées contre les attaques des barbares. Sa position géographique permettait d'aller dans toutes les différentes vallées : à Megève , dans le Beaufortain, en Tarentaise , en Italie, à Chambéry et à Grenoble . C'était aussi un lieu d'étape sur l'ancienne voie romaine Milan-Vienne.

Différents princes et hommes d'état sont passés à Conflans : Henri IV, Richelieu, et Christine de France. Compte tenu de sa situation stratégique intéressante, le comte de Savoie et l'archevêque de Tarentaise se disputaient la propriété de la cité.
Des impôts prélevés sur les marchandises ainsi que la location des banches des halles rapportaient de bons revenus aux propriétaires de ce lieu. Trois foires annuelles et des marchés hebdomadaires le samedi attiraient environ 1500 personnes. Les cabarets étaient nombreux et le vin coulait à flots : 500 hectolitres consommés en moyenne par an. Après la messe, les bourgeois tenaient des réunions politiques.

Sous la Révolution Conflans porta le nom de Roc-Libre.

En 1836 le roi Charles-Albert réunit les bourgs de Conflans et de l'Hôpital pour former la commune d'Albertville à laquelle on donna le nom du souverain. La cité médiévale a souffert du temps. La société locale, les Amis du Vieux Conflans (créée en 1930), a élaboré une restauration des principaux atouts de la cité.

La Porte de Savoie

Entrer dans Conflans en passant la Porte de Savoie c'est entrer dans l'histoire. Rues et ruelles sont restées les mêmes qu'au temps du Comte Vert, Amédée VI, Comte de Savoie. Sur la route romaine de Milan à Vienne par le col du Petit Saint-Bernard, Conflans a vu passer marchands, colporteurs et pélerins.

La Maison Rouge

Cette bâtisse datant de 1397 a été classée monument historique, car pour la première fois la brique rouge de style florentin a été utilisée pour sa construction. Conflans fut le seul village à l'avoir employée, cependant son utilisation ne dura qu'un quart de siècle, la pierre traditionnelle refait son apparition.

la tour Sarrasine (sans aucun rapport avec les sarrasins)

du XIIe siècle, donjon de l'ancien château de la cour et monument le plus ancien avec vue panoramique sur les trois vallées de Tarentaise, la Combe de Savoie et le Val d'Arly. Aujourd'hui il ne reste plus que des ruines du château rouge datant du XIVe et XVe siècles

La fontaine

Et la vie autour de la fontaine Garella s'organise joyeusement, rythmée par le carillon des cloches, perchées très haut pour se faire mieux entendre dans les maisons, dans les champs, les vignes et les forêts alentour.Cette fontaine à large vasque fut dessinée par un officier du roi de France lors de la guerre de succession d'Espagne, on voit toujours, l'eau jaillir par la bouche de deux mascarons.

L'église

L'église de 1701repose sur une partie plus ancienne remontant au Vème Siècle. Elle est consacrée à Saint-Grat patron de Conflans. Un conflarain, Oger de Morizet, évêque d'Aoste, donna en 1432 à sa paroisse natale un magnifique relicaire en forme de bras, renfermant les reliques de Saint Grat.

Les fresques de sa façade sont colorées et magnifiques.

L'intérieur est précieux, le rtable est l'oeuvre du sculpteur Claude Antoine Marin de Flumet. Le travail fut terminé par Jacques Clérant en 1711-1712. Il dora les scupltures de Marin. Cette dorure mate et chaude à la fois, surmonta les vicissitudes du temps.

La chaire sculptée en noyer en 1718 par Jacques Clérant, est le morceaui le plus étonnant du mobilier.Partout souffle un vent qui froisse les plis trop amples des vêtements. Saint Pierre et les Evangélistes sont assis contre les panneaux décorés de feuilles, de fleurs et d'écussons. Saint Pierre bouche ouverte, est reconnaissables au trousseau de clés liées à une cordelette; à coté de Saint Matthieu, un ange svelte a le doigt levé: l'aigle de Saint Jean, la belle tête de boeuf de Saint Luc et l'étrange lion de Saint Marc apportent quelques traits pittoresques.

 

Le château de Manuel de Locastel,

élégante demeure du XVIe siècle abrite un magnifique plafond peint "à la française" et fut la résidence de Joseph-François de Manuel de Locatel, premier maire de la nouvelle cité d'Alberville, en 1836.

 

vidéo sur Albertville et Conflans tournée lors du Tour de France 2007

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Moûtiers en Tarentaise

4651 habitants

blason de Moûtiers de de la Tarentaise

Géographie

Moûtiers, est situé au début de la vallée de la Tarentaise dont elle est la capitale. Elle est la porte d'accès de la haute-vallée de la Tarentaise et de plusieurs grandes stations de ski francaises, dont Courchevel, Méribel, Les Ménuires et Val Thorens. Elle est située à 30 km Albertville et à 25 km de Bourg-Saint-Maurice située au fond de la vallée parcourue par l'Isère.

le Palais des Evêques, les rues de la ville

La cathédrale St Pierre, vue générale, le porche d'entrée et la mise au tombeau.

, le vieux pont ainsi que les bords de l'Isère avec la passerelle

 

Histoire

Moûtiers est mentionnée sur la table de Peutinger sous le nom de Darantasia. Le développement de la cité tarine est fortement lié avec l'accroissement de la puissance de la province de Tarentaise et de ses princes ecclésiastiques. Étymologie [modifier] Grandissant autour d'un monastère fondé en 996, elle s'est d'abord appelée Darantasia, puis Monasterium (qui vient du terme monastère), Moustiers, pour enfin donner Moûtiers.

Histoire de la province

 

La fonction principale de la Tarentaise durant tout le moyen âge était celle de passage entre la péninsule italienne et le Nord de l'Europe, notamment pour le pèlerinage entre Vienne et Milan. Cet emplacement en fait un territoire géostratégique pour les États de Savoie. Dans l'Antiquité, la Tarentaise était habitée par les Ceutrons (cf. le lieu-dit "centron" sur la commune de Montgirod), avant d'être occupée par les Allobroges. Lors de la conquête romaine, les Romains établissent la province des Alpes Grées, avec Aime, Axima en latin, pour capitale. 427 (?), Saint Jacques d'Assyrie est le premier évêque de Tarentaise. Son successeur Marcel édifie la cathédrale de la ville. À partir du IXe siècle, le diocèse de Moûtiers alors rattaché à Vienne devient le siège d'une province ecclésiastique en l'an 800 dont l'archevêque a juridiction sur les évèques d’Aoste et de Sion. En l'an 996, l'archevêque de Moûtiers prend le titre de comte

Au dessus de Moûtiers, avant les Ménuires, la Chapelle de Notre Dame de la vie à St Martin de Belleville. Sanctuaire construit entre 1633 et 1680 d'après des plans de Nicolas Deschamps pour abriter la "statue miraculeuse" de Notre-Dame-de-la-Vie. Fresques de la coupole peintes à l'origine par Nicolas Oudéard en 1680. Retable majeur de 1686 de Jean-Marie Molino, valsésian, entièrement doré évoquant la vie de la Vierge. Retable des apôtres de 1635

Moûtiers et nous

C'est le lieu où la famille Hernandez ( mes grands Parents maternels) se sont installés en venant d'Espagne. C'était durant la guerre de 1914-1918, il y repose aujourd'hui au cimetière, à quelques mètres du monument commémorant les fusiliers de Terre noire. Mon oncle Michel faisait partie des victimes.

"au début du mois d’août 1944, pendant une de ces opérations contre le maquis local, un bataillon de la division transporta environ 20 jeunes hommes des villages de la Tarentaise à Bourg- St-Maurice où l’état-major du bataillon se trouvait. Avec quelques autres hommes, ces hommes furent amenés au Col de Petit St Bernard pendant la retraite vers l’Italie et fusillés le 27 août 1944 au lieu-dit Terre-Noire. Le nombre de victimes se monta à 28. Les circonstances précises de cette fusillade et le statut des victimes (civils, résistants, maquisards) restent inconnus jusqu’à aujourd’hui." voir "http://www.fondationresistance.com/documents/ee/Doc00004-002.pdf" page 13

Ma mère est née tout près, à Aime en 1918.

 

Maison où logeait la famille Hernandez

 

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Crédit et à Consulter

http://images.google.com/imgres?imgurl=http://img.1.vacanceo.net/classic/45122.jpg&imgrefurl=http://www.vacanceo.com/albums_photos/voir-photo_45122.php&h=500&w=375&sz=29&hl=fr&start=20&um=1&tbnid=gP6AXZXC6up-iM:&tbnh=130&tbnw=98&prev=