Au pays de Faverges

6524 hab. (2004)

(Favergiens)

 

Faverges est situé entre Annecy et Albertville, dans le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, à la frontière de la Haute-Savoie et de la Savoie.

Sa situation géographique, sur la voie reliant Turin à Strasbourg, a fait de Faverges, au fil des siècles, un lieu stratégique. L'étymologie de Faverges - du latin "Fabricae" ou " faber" (forge)qui dérive en Faveriga- tire son origine de la présence de forges dès le XIIe siècle

 

Un peu d’histoire

Histoire de la Savoie

La Savoie est un territoire français depuis le référendum de 1860. Elle est entrée dans l'histoire par la conquête celtique des Allobroges, peuplade gauloise.

Au début de notre ère: elle est annexée par les Romains utilisant les passages des Alpes pour la conquête de la Gaule. On l'appelle alors " Sapauda", qui s'origine peut être à un mot latin signifiant "sapin".

Puis elle est envahie par les barbares. Le nom "Sapaudia" se transforme en " Saboïa", puis devient "Savoïa". Au Moyen Âge, composée par six provinces historiques (,la Savoie Propre, la Tarentaise, le Chablais, le Faucigny et le Genevois en Europe) la Savoie est devenue un comté au XIe siècle, puis un duché en 1416. Par sa politique, "la Maison de Savoie" agrandit son territoire, jusqu'à former les États de Savoie, et affermit son pouvoir au sein des maisons princières de l'Europe jusqu'à l'acquisition du titre de roi de Sicile de 1713 à 1720, puis celui de roi de Sardaigne en 1720. Aujourd'hui, la Savoie correspond aux deux départements savoyards, la Savoie et la Haute-Savoie. Ses habitants sont appelés communément Savoyardes et Savoyards, on trouve parfois les gentilés suivants Savoisiennes et Savoisiens, voire Savoyennes et Savoyens (qu'utilise des groupement revendiquant l'indépendance de la région).

Vue satellite de la Haute Savoie et Blason de Faverges en 1660 (visite de Henry IV) ce blason met en valeur l'industrie du fer dans la vallée

Histoire de Faverges

. Au temps de l'antiquité romaine, les Romains construisent une route secondaire reliant Turin à Genève, ce qui conféra au site une position stratégique. D'ailleurs, une bourgade se développe, sur l'actuel site de Viuz (Casuaria). . Le hameau de Viuz se trouve dans le nord de la commune de Faverges. Son nom provient du mot latin vicus (agglomération rurale). Il a été construit sur les ruines de la bourgade romaine de Casuaria, dont les vestiges s'étendent jusqu'au centre de la ville de Faverges en particulier au Thovey. La superficie du village antique est estimée à environ 25 hectares, soit 0,25 km² et sa population à environ 2 500 habitants. L'état présent des fouilles du Thovey à Faverges permet d'affirmer que le site est celui d'une mansio, auberge-étape pour les voyageurs de l'époque gallo-romaine. On y a découvert On y découvre des constructions datant du premier siècle avant J-C, les restes d'anciens thermes, installés vers 50 après J.C., tandis que le péristyle semble avoir été aménagé vers 200 . Le style de construction et la datation des artefacts (dont de nombreuses monnaies) semblent confirmer la destruction du site par des pillards alamans en l'an 270.

Thermes et Péristyle

 

De nombreux objets gallo-romains de grande qualité ont été retrouvés et sont exposés au musée

Église romane de Viuz (VIe siècle, VIIIe siècle, Xe siècle)

Le Château

Au Moyen-âge, fer, charbon et cuivre sont exploités à Faverges ; des cloutiers, des forgerons s’installent le long des cours d’eau. La cité prend de l’ampleur. Plus tard, une colonie barbare édifie une construction fortifiée sur le promontoire où se trouve actuellement le château. La tour-donjon du Château est inscrite à l'ISMH. Sa première construction date du XIe siècle, mais elle fut remaniée vers 1250.

 

Elle permettait de contrôler le passage entre le comté de Savoie et le comté de Genève dont la frontière était toute proche, à Giez. Le roi Henri IV de France y a séjourné dans le château qui jouxtait la tour. . Le château est acheté par Louis Milliet en 1569. La famille reçoit le titre de baron en 1572, puis de comte en 1609 et enfin de marquis en 1644. La famille vend le château en 1787, la marquise et ses filles quittent la commune pour s'installer à Turin. Le château est racheté en 1810 par l'industriel mauriennais Jean-Pierre Duport qui a fait fortune dans le négoce de la soie et possède une usine à Annecy. En 1871, le château est transformé en fabrique pour le tissage et le traitement du coton, puis de la soie."Il abritera même, les ouvrières, devenant le château ouvrier".

Avec toutes ces jeunes filles, le château trouve une nouvelle jeunesse; on y organise des bals, on y joue la comédie; photos des années 30, au milieu une représentation " d'Eugénie Grandet", les jeunes filles.

En 2006/2007, le donjon a subi une réfection complète des murs, l'installation d'un nouvel escalier intérieur et la construction d'un hourd — une galerie panoramique en bois permettant une vue à 360°. Sous le hourd, les nids naturels de faucons crécerelle ont été préservés et des nichoirs pour martinets ont été placés.

Le donjon avant et après restauration

 

En 1909, c'est l'installation de l'entreprise Stäubli pour la fabrication de ratières, des programmateurs pour métiers à tisser. Elle est aujourd'hui la plus grosse entreprise en tant qu'employeur. De nombreuses autres entreprises vont venir s'installer par la suite, qui vont confirmer la vocation manufacturière et artisanale de la ville.

La Ville

Le centre de la ville s'est développé au pied du château, les maisons se serrent contre la colline, enroulant ses rues étroites.

Vidéo du survol de Faverges lors du Tours de France 2007 (activez en cliquant sur play)

traversée de Faverges lors du Dauphiné Libéré 2007 (activez en cliquant sur "play")

la rue Tissot Dupont aujourd'hui et hier avec son ancien lavoir (elle s'appelait autrefois "rue Carnot")

la "place" (Place Marcel Piquand)

La rue Carnot (elle se limite, aujourd'hui à la rue vers Albertville) (gauche), la rue Gambetta (milieu) et ancienne publicité place Gambetta

le bout de la rue Nicolas Blanc.

Le Parc de la Mairie, ancienne "maison Berger" l'école communale rue de la République (route d'Annecy) et sur la troisième photo, la Mairie en face de la maison de retraite

Le foyer municipal et l'Eglise

le quartier du Thovey, avec sa vieille fontaine, le bassin à coté des anciennes soieries Stünzi

Rue de la Garderie, menant au boulodrome, au bord de la Glière, ( ou Nan de st Ruph), avec son passerelle permettant l'accès à Lachat . Durant l'été nous construisions des barrages faits des pierres que charriait la rivière. L'eau était glacée, mais rien ne nous arrêtait. c'est aisni que nous avons démarré notre apprentissage de la natation. Et, après le bain, on se séchait au soleil, se méfliant des Taons qui nous boursouflaient la peau.

 

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Le "biel"ou "bief" dont l'eau sort de la source souterraine (gauche) pour traverser Faverges

Industries

Au début du 20e siècle, deux importantes entreprises s’installent à Faverges : S.T. Dupont qui fabrique des produits de luxe (maroquinerie, briquets, stylos) et Stäubli qui développe des équipement et fournitures dans les domaines du tissage, des raccords et de la robotique industrielle.

Après la seconde guerre mondiale, la société Bourgeois (fours et cuisinières) s’installe à son tour à Faverges.

Les montagnes entourant Faverges

Au loin le Mont Blanc (coté Italien) , la dent de Cons (de l'autre coté Albertville)

Le sommet de la Sembuy, la Motte sous la neige

Le village de Vesonne, au pied de la montée vers Montmin et le sommet de la Tournette sous la neige

Le rocher de Viuz, et au dessus l'Arclozan . A coté le sommet du Charvin

Où avons nous vécu ?

Lorsque je suis né, nous habitions dans la maison "Prudhomme", au dessus de la boucherie, puis nous avons déménagé au village de Verchère ( où est né Michel) dans une petite maison au bord de la route de Tamié, puis nous sommes redescendus à Faverges chez "Malfroid" toujours route de Tamié. Nous y habitions lorsque Noël est né; il y a fait ses premiers pas... difficilement, car il lui arriva pas mal d'avatars: dans la courette près du lavoir sur le biel, nous jouions avec Christiane et Monique Brasset, et, un jour, malhabile dans son équilibre, Noël testa la porte du portail en fer, et ce fut sa première cicatrice en plein front. Puis durant l'hiver qui suivit, il carressa de sa joue le poêle chauffé au rouge qui tempérait la salle de bain; la peau du visage y resta collée; il a bien cicatrisé depuis!!

Même le jour du déménagement, il s'arrangea pour descendre d'un étage sans prendre l'escalier. Par bonheur la Soeur infirmière ne demeurait pas loin. Il a fait des progrès depuis...

Puis, déménagement chez Marin-Cudraz ( 1er étage, à gauche dans la rue, là où sont les volets verts). Mes grands parents Pezzani avaient habité cher Tormeyer ( en face au premier étage), c'est là qu'est mort Ernest Pezzani. Puis en 1958, à la naissance d'André-Marie, déménagement à la cloche de bois pour notre maison des Epinettes ( à Viuz). Mes oncles, cousins, cousine Pezzani ont habité pour beaucoup à la "Curiale", grande maison dominant la ville( on l'aperçoit en arrière du clocher de l'église, et sur la vue aérienne).

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à consulter

http://viuz.sav.org/index2.html

http://cbandiera.free.fr/faverges.php

http://www.faverges.fr/

http://www.pays-de-faverges.com/

http://www.chateau-faverges.com/