GIEZ

une commune du canton de Faverges (Hte Savoie)

446 hab.en 1999: les Gicanes et les Gicans, ou en patois les Forgalus

 

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Situation

 

L’histoire de la commune est, depuis le 13ème, siècle liée à celle de la famille de Villette, qui est, depuis 1204 – et encore à ce jour - propriétaire du château de Giez édifié vers 1430.Auparavant, c’était une "maison forte" bâtie sur le fief de Gyé. Son rôle était d’abriter les récoltes et parfois les populations en cas de danger. La bâtisse subit des modifications au cours des siècles, mais la plus importante est celle que "Gy" connut en fin de période sarde (quelques dizaines d’années avant 1860). A ce moment, les façades sont rectifiées, le toit refait, un parc romanesque y est dessiné, et des terrasses sont aménagées en contrebas pour les jardins potagers et les vergers. Mais surtout, l’utilisation du bois pour les aménagements intérieurs donne une atmosphère chaleureuse au bâtiment. Les parquets typiquement savoyards sont notables, avec leurs losanges de sapin entourés de noyer. Les salons avaient des vocations variées, qu’ils soient à l’usage des messieurs ou bien exclusivement réservés aux activités "féminines"… Des écuries existaient, entourées au 19ème siècle d’une "ferme modèle". La baronne de Villette achète également, au 17ème siècle, le "martinet" qui avait longtemps contribué à l’économie locale et qui était près de tomber en ruine. A ce moment, le travail des métaux est très présent dans la commune, avec diverses déclinaisons : le martinet, qui permit, après la révolution, de fabriquer des instruments aratoires. Le haut fourneau, installé en 1815, réduisait le minerais et donnait de la fonte de fer destinée notamment à mouler de petits objets. Une sablerie, adjointe au fourneau, fabriquait des ustensiles "de cuisine", marmites, poêles, etc…Le martinet est aujourd’hui utilisé par le Golf.

Le château et l'église; gros plan sur le château

En dessous du Chateau l'ancien Martinet est devenu le club house du golf: ( un martinet étant une sorte de marteau pilon utilisé dans l'opération d'affinage pour cingler les masseaux de fonte sortis du four d'affinage à l'état pateux , et en chasser les scories tout en leur redonnant une bonne cohésion)

le four à fer

Il reste des traces du four où l'on fondait les gueuses de fer. c'est un "four ", reposant sur le principe du haut fourneau bergamaste amélioré (voir lien ci dessous) .

Le golf a su exploiter les dénivellations du terrain et permet d'offrir des perspectives extraordinaires; par exemple sur le lac d'Annecy, là-bas au loin,

mais aussi sur une végétation paysagée, et un élevage de montagne.

 

Le four banal, il est encore régulièrement utilisé pour le bonheur des habitants; c'est toujours une occasion de se retrouver.

Les rues du Village

La commune est en limite de la forêt, le bois fait partie de sa richesse. Elle compte plusieurs scieries.

 

Partout on entend le bruit de l'eau, que se soit aux bassins, anciens abreuvoirs, ou les multiples ruisseaux qui descendent ves l'"Eau Morte", nom que prend le Nant de Saint Ruph (ou Glière), en arrivant dans la plaine.

L'Eglise Saint Bathélémy avec aperçu des vitraux

la fresque du choeur montrant le supplice du Saint ( Bien que certaines traditions affirment qu’il fut crucifié, noyé ou décapité, Barthélemy porte la dépouille de sa propre peau parce qu’il fut aussi écorché vif. Quelquefois, il tient en main le grand couteau qui servit à ce supplice. Jacques de Voragine dans la Légende dorée retient les trois hypothèses : "Sur le genre exact du martyre de saint Barthélémy les avis diffèrent : car saint Dorothée affirme expressément qu'il a été crucifié. Et il ajoute que son supplice eut lieu dans une ville d'Arménie nommée Albane, comme aussi qu'il fut crucifié la tête en bas. D'autre part, saint Théodore assure que l'apôtre a été écorché vif; et il y a encore d'autres historiens qui prétendent qu'il a eu la tête tranchée. Mais, au fait, cette contradiction n'est qu'apparente : car rien n'empêche de penser que le saint a d'abord été mis en croix, puis, pour plus de souffrances, écorché vif, et enfin décapité.")

Au sud (gauche) du village le "Vélan" (on prononce Vlan) et le Collet de la Serve, au dessus "d'Eau-Froide". Nous sommes aux pieds des Hautes Bauges. En passant par le village de Chevaline on accède au Parc Naturel Régional. Pour cela vous devrez emprunter la sombre forêt de la Combe d’Ire, celle-la même ou fut tué le dernier ours des Bauges en 1893, un peu plus à l'ouest de la falaise du Charbon.(droite)

Au nord l'Arclozan, et tout au loin, à l'Est se dessine le Mont Blanc

 

 

Chapelle de Saint Gingolph : Légendes…. La légende raconte le passage de Saint Gingolph à Gy pour se rendre à Saint Ruph. Il faisait halte en un lieu où paraît-il, une source jaillit. L’eau de cette source avait le don d’assurer le bonheur aux jeunes ménages qui en buvaient avant le mariage. En 1789, la statue érigée en signe de dévotion pour ce saint avait été transportée dans une cave, au milieu du village qui porte son nom. Les maisons du village, construites en chaume, furent détruites par un incendie, sauf celle où se trouvait la statue du saint… On dit que ce sont les habitants de la commune qui auraient pris en charge la construction de la chapelle actuelle.

 

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à consulter et crédit

http://www.pays-de-faverges.com:80/upload/giez/pages/carac.html

http://fr.wikipedia.org:80/wiki/Giez_(Haute-Savoie

http://giez.free.fr/

http://moulinafer.free.fr/fourneaux.html