TOURS

 

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Histoire

monuments

Tourangeaux célèbres

le vieux Tours

Le prieuré St Cosme

Tours compte 136 600 habitants si l'on tient compte uniquement de la commune, et 297 631 habitants si l'on compte toute son unité urbaine.

Ses habitants sont appelés les «Tourangeaux» et les «Tourangelles».

La région est souvent appelée «Le jardin de la France».

Tours est classée Ville d'Art et d'Histoire, elle est traversée par la Loire classée au patrimoine mondial de l'UNESCO

Histoire

Dès l'époque gauloise, la ville fut importante en tant que lieu de passage de la Loire. Placée sous l'autorité romaine, au Ier siècle apr. J.-C., la ville se nommait « Caesarodunum » (« colline de César »), le nom évolua au IVe siècle en s'associant celui de la peuplade des Gaulois présents sur le site, les Turones, pour s'appeler « Civitas Turonorum » puis « Tours ». C'est de cette époque que date l'amphithéâtre de Tours, l'un des cinq plus grands de l'Empire.

Vestiges Gallo Romains et statue de St Gathien

Tours devient la métropole de la province romaine de Lyonnaise troisième vers 380-388, dominant la vallée de la Loire, le Maine et la Bretagne. Une des figures marquantes de l'histoire de la ville fut saint Martin, deuxième évêque (Gatien est un évêque mythique) qui partagea son manteau avec un démuni à Amiens. Cette histoire et l'importance de Martin dans l'Occident chrétien médiéval firent de Tours une ville de pèlerinage majeur au Moyen Âge et notamment une étape vers Saint-Jacques de Compostelle.

Reproduction du buste de St Martin dominant la Basilique st Martin, vue sur la basilique et la Tours Charlemagne; crypte de la basilique où sont les relique du Saint.

Au VIe siècle, Grégoire de Tours, auteur des Dix Livres d'Histoire, marque la ville de son empreinte notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561. Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du VIe siècle, de libéralités et de soutien des rois francs, Clovis le premier, ce qui a accru considérablement l'influence du saint, de l'abbaye et de la ville en Gaule. Au IXe siècle, Tours est l'un des foyers de la Renaissance carolingienne, notamment du fait de l'abbatiat d'Alcuin à saint Martin.

En 845, Tours repousse une première attaque du chef viking Hasting. En 850, les Vikings s’installent aux embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent alors. Toujours menés par Hasting, ils remontent à nouveau la Loire en 852 et mettent à sac Angers, Tours et l’abbaye de Marmoutier.

Durant le Moyen Âge,Tours devint la capitale du comté de Tours ou Touraine, territoire âprement disputé entre le Blaisois et l'Anjou, vainqueur au XIe siècle. Capitale de la France à l'époque de Louis XI qui s'était installé au château des Montils (actuel château du Plessis à La Riche ).

Château du Plessis les Tours, résidence de Louis XI

Tours et la Touraine restèrent jusqu'au XVIe siècle un séjour continuel des rois et de la cour. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de « châteaux de la Loire ».

Le retour permanent de la cour vers Paris puis Versailles marque le début d'un déclin lent mais permanent. Guillaume Le Métayer dit Rochambeau (1763-1798), célèbre chef chouan de la Mayenne y fût fusillé le 8 thermidor an VI.

C'est l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle qui sauva la ville en en faisant un carrefour important (gare de Tours-Saint-Pierre-des-Corps).

En 1920, la ville accueillit le congrès de Tours qui vit la constitution du parti communiste français et accueillit de manière éphémère le gouvernement de la France libre en 1940.

Le congrès de Tours en 1920

Une partie du centre de la ville fut totalement détruite lors d'un gigantesque incendie du 20 au 22 juin, incendie causé par des obus incendiaires allemands. Le pont Wilson (« pont de pierre »), qui approvisionnait la ville en eau, avait été dynamité pour freiner l'avancée de la Wehrmacht. Ne pouvant éteindre le brasier, les habitants ne purent que fuir. D'autres bombardements frappèrent durement le quartier de la gare en 1944, faisant plusieurs centaines de morts.

rue Edouard Vaillant après les bombardements de 1940

Rue des Halles et rue Nationale en 1940

La reconstruction de la ville fut malheureuse. Détruite en 1940 et non en 1944 comme de nombreuses autres villes martyres, Tours avait déjà connu quatre ans de baraquements et de casemates lorsque la guerre cessa. Reconstruire était urgent. Un plan à l'américaine de vingt îlots quadrangulaires fut donc dressé et on parla un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle.

L'hôtel De Baunes de Semblençay n'a pas été restauré (avec sa fontaine)

Les chefs-d'œuvre architecturaux des XVIe siècle-XVIIIe siècle furent en partie perdus, de même que l'entrée monumentale de la ville.

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Édifices et monuments

- La cathédrale Saint-Gatien (XIIe siècle-XVIe siècle) dont le premier état remonte au IVe siècle, siège de l'archevêque de Tours et cœur de la province ecclésiastique de Tours

- de belles rosaces, les vitraux du choeur racontent la vie de St Martin, on trouve aussi un vitrail dédié à St François de Sale et Ste Jeanne de Chantale ( Saints annéciens reposant dans l'église de la Visitation dominant Annecy)

 

Dans la cathédrale: tombeau des "Enfants de Frances" enfants de Charles VIII et Anne de Bretagne (morts à 3 ans et 25 jours)

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Cloître de la Psalette: (jouxte la cathédrale) Ce cloître se compose de trois galeries, dont l’architecture est en partie de style gothique flamboyant (15e siècle) et en partie de style renaissance (16e siècle).

- L'église Saint-Julien (ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au VIe siècle, et dont l'abbatiale date majoritairement du XIIIe siècle) ;

- La basilique Saint-Martin (édifiée au XXe siècle par Victor Laloux en style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-Martin démolie durant la Révolution) ;

 

- La Tour Charlemagne et la Tour de l'Horloge (restes du XIIIe siècle de la collégiale Saint-Martin médiévale) ;

- L'ancienne abbaye de Marmoutier (fondée au IVe siècle par saint Martin, évêque de Tours, aujourd'hui un collège-lycée où vont mes petits enfants) ;

- L'ancien prieuré Saint-Éloi ou « prioratus S. Jacobi de Ulmo Roberti » (mentionné dès le Xe siècle), et dont la chapelle (fin du XIIe siècle) est actuellement le siège des Archives municipales de Tours ;

- Le Palais des Archevêques, actuel musée des Beaux-Arts de Tours ;

Le château de Tours, ancienne résidence des comtes d'Anjou ;

- L'hôtel Goüin (hôtel particulier du XVe siècle) ;

- Plusieurs ensembles architecturaux comprenant des maisons dans le Vieux-Tours (fin Moyen Âge) ;

- l'hôtel de ville et la gare de Tours-Centre, bâtis par Victor Laloux, architecte tourangeau ;

-Le palais de Justice.

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Le Vieux Tours

- Le Vieux-Tours le long d'un axe est-ouest (rue Colbert puis rue du commerce) et centré autour de la place Plumereau ainsi que des rues du Grand Marché, du Change et de la Rôtisserie ; ensemble architectural de maisons et d'hôtels particuliers médiévaux et Renaissance

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Tourangeaux célèbres

Tours a été la terre d'accueil ou de naissance de nombreuses personnalités célèbres, telles que François Rabelais,François Villon, Honoré de Balzac, saint Martin, Alfred Velpeau, Francis Poulenc ou dans un registre plus récent le journaliste Harry Roselmack, les comédiens et acteurs Jacques Villeret et Jean Carmet.

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Le Prieuré Saint Cosme

Le prieuré de Saint-Cosme fut bâti sur une ancienne île de la Loire, en contrebas d'une levée.

En 1564, Ronsard en devint le prieur.L'auteur du "Voyage de Tours et de l'immortel, " Mignonne allons voir si la rose...", a partagé sa vie entre la poésie, les promenades, les prières et le jardinage. D'ailleurs Catherine de Médicis et Charles XI lui avaient rendu visite pour voir ses merveilleuses roses, et goûter à ses melons blancs qu'il avait baptisé "pompons".

Il y mourrut en 1585.

Son tombeau est placé depuis 1934 sur une pelouse avec un rosier.

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Crédit et à consulter

http://www.linternaute.com/sortir/maison-ecrivain/ronsard/diaporama/5.shtml

http://www.loire-france.com/visites/jardins/touraine/saint-cosme.htm

http://www.tours.fr/M3_tours_en_images/index.php4

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tours